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15 juin 2022 3 15 /06 /juin /2022 22:33

Hauts talons de satin noir,
Robe espagnole virevoltante,
Décolleté juste pour ce soir,
Des regards sur moi qui me hantent.


Ambiance agréable, emportée,
Des yeux posés sur moi ! pourquoi ?
Pleins de lumières colorées,
Musique endiablée, c'est pour moi !


Le rythme m'envahit, je danse,
Je laisse mon corps s'exprimer,
Je tourne, je suis la cadence
De ce morceau accéléré.


Ma robe froufroutte,
Mes talons claquent,
Mon corps est en route,
Les gens s'écartent.


Je voudrais être belle,
Pour ce soir au moins !
Mon regard ensorcelle,
Ceux qui jouent aux malins.


Quand toute la lumière luit
J'entends : "Vos yeux brillent milady !"
Je danse, je danse, je fuis..
Dans la musique qui m'étourdit !


Pour un soir au moins
J'aurais été belle !
Mais pour rien !

 

 

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15 juin 2022 3 15 /06 /juin /2022 21:34

Dans ses vapeurs d'alcool,
Elle a cru devenir folle,
Voilà que rentrait l'égorgeur,
Avec ses poings rageurs.

 

Il cognait le soir
Comme on claque un tiroir !


Dans son ivrognerie,
Monsieur sa seigneurie,
Gueulait que c'était une porcherie
Et la chambre devenait écorcherie !


Il cognait le soir
Comme on claque un tiroir !


Dans ses relents d'alcool,
Avec ses mots au vitriol
Elle a supporté le violeur,
Elle a connu la douleur !

 

Il cognait le soir
Comme on claque un tiroir !


Elle qui fût petit colibri,
Elle sautillant comme un cabri,
Heureuse d'être avec ce mari,
N'imaginant pas cette barbarie !


Il a tiré un soir,
Et tout est devenu noir !

Protégé par CopyrightDepot.com
Les violences conjugales ont augmentées
de plus de 30%
Une femme sur trois en France, meurt sous les coups de son conjoint !
TOUS LES JOURS

 

 

 

 

 

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15 juin 2022 3 15 /06 /juin /2022 21:13

Je n'en voulais pas de cette sale vie !
J'ai du tout aller chercher,
Car toute petite, elle m'avait tout pris,
Et là, seule sur le pavé, je suis restée !


La mort non plus n'a pas voulu de moi,
Alors je dois continuer,
Il me vient des idées parfois,
Des pensées de culpabilité.


Car je vis entre deux mondes,
Celui de l'indifférence,
Mais je suis aussi dans la ronde,
De l'indicible violence.

Je suis une enfant de la rue,
Car c'est là qu'elle me mettait,
Pour être tranquille, garder sa paix,
Je suis une enfant qui était perdue.


Rejetée par une mère qui voulait,
Garder sa liberté bien à elle !
Garder sa liberté essentielle !
Moi ? dans la rue ! comme elle s'en fichait !

J'ai du me défendre seule ;
Contre les imbéciles,
Contre les inutiles,
Contre les personnes veules.


Je suis devenue presque à toutes épreuves,
Je crois que j'ai surmontées les pires,
Celles passées, et prête pour celles à venir,
Mais de mon enfance je resterais veuve !


La rebelle ne sera plus jamais une cible,
Car la rebelle reste terrible,
La rebelle ne sera plus jamais corrigible,
Mais la rebelle restera sensible !

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15 juin 2022 3 15 /06 /juin /2022 21:10

1989---018-copie-1.jpg

Dans ce monde démoniaque
Où plein d'humains dérivent
Où les hommes se dédisent
Où les impôts défalquent

J'ai décidé de tout dédaigner
Toute cette déchéance
Toute cette décadence
Il y en a que l'on devrait déférer

Alors je veux le décrier
Il faut un bon décapage
A tout ce pays en décalage
Ce n'est pas nous les dépravés

Un fonctionnaire débutant
A décidé de tout déchirer
Tout décanter, tout déchiqueter
Il faut le dire c'est déroutant

Il va tous nous déglinguer
Comme une vague déferlante
Sur les personnes défaillantes
Il y a de quoi être dégoutté

Comme une puanteur sortant des égouts
Ces débilités qu'ils veulent dédramatiser
Sur un peuple déjà tellement délabré
Dénaturé, démoralisé, plein de dégoût !

 

 

 

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15 juin 2022 3 15 /06 /juin /2022 21:06

Petit conseil de lecture, si je peux me permettre !

A lire doucement !


Un con, forme la calomnie,

Un con, pétant, incompétent,

Conforme à la conne, rit !

Les cons, génèrent la cacophonie,

Les confrères sont contents

Des consoeurs et des conneries !


Leurs congénères confortant

Les cons, frères, consentants.

Les cons, soeurs, constatant,

Le camouflet consistant,

Confirment sans contretemps,

Crachant les mots compromettants.


Très concentrée, consultant

La cabale composée,

Combattant le con, centré.

Le con, sultan, contestant,

Cacochymes, cons, posés,

Cons, battants, châtrés !


Coprophiles ! cons ; Damner

Sans conscience, Concasser !

Cons, promettant calamités !

Cons aux doléances condamnées,

Condoléances pour les cons, cassés

Je confesse ma causticité !


C'est là qu'on perd les compères ! ! !


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"citations de Michel Audiard"

Un intellectuel assis,

ira toujours moins loin, qu'un con qui marche. Faut pas parler aux cons ça les instruits.

 

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15 juin 2022 3 15 /06 /juin /2022 21:02
 

Emmurée dans mon silence,
Enfermée dans ma maison.
Personne, aucune présence
Pour me rendre la raison.

Je ne peux oublier l'injustice,
Celle qui me laisse seule
Avec seulement mes mots factices,
Qui sont posés comme des éteules.

Cloitrée dans mes murs
Au lieu d'être au travail,
C'est une déchirure
Transperçant mon poitrail.

Ne jamais pouvoir discuter,
Faire semblant d'être bien !
Uniquement mes mots alignés,
Me procurent un peu de soutien.

Mais cette présence virtuelle,
Ne comble pas l'énorme vide
De quelqu'un de vrai et réel,
Pour qui je serais une sylphide !

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8 juin 2022 3 08 /06 /juin /2022 13:12

Pour tuer
Faut-il une arme ?
Pour flouer
Faut-il le charme ?


Les mots sont tranchants
Détruisent profondément,
Les mots sont coupants
Détruisent assurément.


Les mots, le support de la compréhension
Utilisés pour le bien ou le mal !
Les mots, seul moyen de communication
Utilisés pour détruire le moral.


Les mots sont des armes,
Ils peuvent donc détruire !
Les mots, armes pour des larmes
Certains ne sont pas à reproduire.


Les mots ont tant de pouvoir
Que les médias en abusent allègrement,
Les mots sont tant de réservoirs
Pour tous les gouvernements.

 

Des mots que l'on m'a dits,
Pas un n'a été oublié.
Des mots que l'on m'a écrits,
Pas un n'a été occulté.


On ne devrait prononcer
Que des mots d'amour et d'amitié,
On ne devrait articuler
Que des mots de secours et altiers.

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7 juin 2022 2 07 /06 /juin /2022 20:27

Plage de sable fin, un soleil timide,
Un vent plutôt mutin, une mer limpide.
J'étais bien, relaxée ! Ce jour je m'en souviens,
J'étais abandonnée ; Libre enfin, et bien !
J'avais tout remonté, rude cette pente !
Mais j'y suis arrivée, c'était la détente.
Chaque vague mourait, près de moi tranquille.
A présent, je soufflais, mais c'était inutile.


A ce moment précis, je n'imaginais pas,
Tant de péripéties ; Va, repars au combat !
Sortie de ta villa, tu me prends en haine
Moi, la zingarella, je suis ton problème.
Tu m'as sous-estimée, tu croyais tout savoir !
Tu voulais m'achever, te pensant tout pouvoir !
Alors moi je te dis, que tu as mon mépris
Et je te garantis, un procès pour harpie !

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7 juin 2022 2 07 /06 /juin /2022 20:25













               

Maison de Jeanne à Domrémy                                                                           Tableau de William Etty


Née d'une famille de simples paysans,
Elle vivait à Domrémy avec ses parents.
Un jour elle entendit une voix divine,
Et a vu une femme en capeline,
Qui d'une voix doucereuse, pure et tendre
Lui demande à Orléans de se rendre.


Jeanne prit alors le chemin de Vaucouleurs,
Une longue route, qui dura des heures,
Elle n'avait pas le temps, il fallait faire court,
Elle devait voir le capitaine Baudricourt,
Car elle avait grand besoin d'une escorte,
Afin de mettre les anglais à la porte.


Elle a tant guerroyé, pour son pays aider,
Elle a tant bataillé pour Orléans délivrer.
En remerciement de son très grand courage,
Elle fut emprisonnée et jetée en cage.
Jean de Luxembourg la revendit aux anglais,
Qui s'empressèrent de lui faire un procès.


Elle n'a pourtant rien fait qui vaille le bûcher,
L'injustice peut tuer puisqu'on l'a brûlée,
Afin sûrement de mieux la canoniser,
Après l'avoir tout d'abord réhabilitée.
L'égalité, la droiture, la justice,
Sont des mots bien inutiles et factices.


Le monde est faux, les gens sont faux,
depuis longtemps même encore maintenant !

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GROS NOTA BENE :  Je me demande si elle n'est pas morte suppliciée pour rien, car par exemple CHAMONIX appartient désormais pour plus de 30% de la population aux "anglais", ainsi que le nord de la France. Enfin quand je dis la France j'avoue ne plus savoir très bien !

 

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7 juin 2022 2 07 /06 /juin /2022 19:20

Je me suis un peu "amusée" avec les mots !


Ne me donne pas des ordres !
Attends toi au désordre,
Fiche moi le camp, pars, cours,
Je serais sur ton parcours !


Tu voulais faire ce coup tôt !
Sans penser à mon couteau,
Maintenant tu cours, rage,
Oubliant mon courage !


Venant réclamer un dû,
Qui n'est en fait qu'un indu !
Tu repartiras donc sans !
Sinon coulera ton sang !


Tu vas traverser l'étang,
Si tu refuses je t'étends,
T'enroule dans du lin, seul,
Et l'eau sera ton linceul !


Sache que je me bats, tard,
Pour arrêter les bâtards,
Je ne lâche pas mes prises,
Tu as toute ma méprise !


Tu m'auras sur les talons,
Toi qui joues à l'étalon
Je ne connais pas l'heure
Je ris devant ta pâleur !

 

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Présentation

  • : Poèmes d'une rebelle dans l'âme
  • : Rebelle avec un coeur et une âme qui crient ses mots, pour conjurer ses maux ! De la réalité à la révolte, de la mélancolie au romantisme en passant par la tristesse, tout un poème que ma Poésie ! Copyright © 00043614.
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